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 Facebook: le visage d'une petite révolution virtuelle

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Danielle
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Danielle


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MessageSujet: Facebook: le visage d'une petite révolution virtuelle   Facebook: le visage d'une petite révolution virtuelle Icon_minitimeSam 26 Déc - 17:41

Facebook: le visage d'une petite révolution virtuelle

Publié le 26 décembre 2009

Laurie Richard
Le Soleil


(Québec) Il y a 10 ans, le mot ami n'avait pas tout à fait la même signification. Écrire sur leur «mur» n'aurait sûrement pas été aussi apprécié. Et les risques de voir circuler une photo gênante - bien étiquetée avec son nom, pour dissiper le moindre doute - étaient beaucoup moins grands. En fait, il y a 10 ans, Facebook n'existait pas.
Facebook a vu le jour il y a un peu plus de cinq ans. En février 2004, Mark Zuckerberg et les cofondateurs Dustin Moskovitz, Chris Hughes and Eduardo Saverin lancent Facebook de leur chambre de résidence de l'Université Harvard. Réservé d'abord aux étudiants, le commun des mortels peut adhérer au réseau social en ligne dès septembre 2006. Aujourd'hui, Facebook compte 350 millions de membres, dont plus de 14 millions de Canadiens et 2,5 millions de Québécois.

Facebook a été accusé de bien des maux : violation de la vie privée, effritement de la vie sociale (la VRAIE) et, le plus récurrent, perte de temps. Il est vrai qu'il est facile de s'égarer au travers des photos des derniers partys, des vidéos de conducteurs incompétents et des tout récents succès techno néerlandais. On en trouve pour tous les goûts... et même plus!

Mais alors, qu'a Facebook de particulier comparativement au reste de ce méli-mélo qu'est la Toile? Dans le monde des médias sociaux - ces outils Web qui permettent d'interagir -, Facebook a une place de choix, explique Michelle Blanc, consultante en stratégies Web et blogueuse (www.michelleblanc.com) : «Facebook, c'est le numéro un et il a la particularité de demeurer fermé au reste du Web, comme un Web parallèle.»

Les politiciens y ont leur propre profil pour mousser leurs campagnes, les journalistes y dénichent sources et idées et même le «chandail de loup» a sa page d'adeptes (avec quelque 3720 admirateurs!).

Facebook fait bouger la planète. Le réseau a presque triplé en 2009 seulement, acceptant près de 200 millions nouveaux membres. «C'est à la fois une mode et une révolution», dit Mme Blanc. Selon elle, la révolution réside dans le «statut Facebook», le fait de répondre à la question «À quoi pensez-vous?», afin de partager ses états d'âme, en 420 caractères maximum.

Et au lieu d'isoler les gens, Michelle Blanc croit que Facebook rend la dimension humaine encore plus riche. «On peut discuter des derniers statuts publiés. Une bonne amorce pour les relations d'affaires : parler humain avant business.» Même l'info la plus anodine, souvent partagée à la troisième personne (du genre : «Julie vient de faire une sauce à spag écoeurante»), pourrait donc être utile.

Portrait fidèle

De plus, selon des résultats qui seront publiés dans un prochain numéro de Psychological Science, des chercheurs de l'Université du Texas qui ont étudié les profils Facebook ont découvert que ces portraits virtuels sont fidèles à la personnalité de l'usager. Ce qui prouverait que les réseaux sociaux en ligne permettent d'entretenir de «vraies» relations sociales.

Facebook peut aussi être un puissant outil politique. Les manifestations contre les Forces armées révolutionnaires de la Colombie (FARC) qui ont eu lieu en Colombie et partout dans le monde ont pris racine dans le groupe Facebook Un million de voix contre les FARC. Plus de 12 millions de gens ont marché dans les rues le 4 février 2008 pour protester contre les enlèvements de la guérilla marxiste après que ce groupe eut été créé. La manifestation s'est avérée la plus grosse jamais organisée en Colombie jusque-là.

Veux-tu être mon ami?

Devant l'ampleur du réseau, plusieurs ressentent un certain malaise par rapport au terme ami employé par Facebook pour désigner les contacts. En effet, peut-on considérer un client, ou la fille à qui on a parlé une fois, comme un ami? La question d'amitié Facebook est si délicate que la justice américaine s'en est mêlée, en novembre dernier. Les juges et avocats de la Floride ne peuvent plus être amis Facebook, rapportait le New York Times. Cela donne l'impression de conflit d'intérêts, bien que l'amitié Facebook soit plus vue comme «un contact ou une connaissance», a jugé un comité d'éthique judiciaire. Mais, bizarrement, les avocats peuvent toujours se déclarer «adepte» d'un juge en particulier!

Le terme facebookien unfriend (retirer de ses amis) a même été nommé mot de l'année 2009 par le New Oxford American Dictionary.

Donc, mieux vaut s'assurer d'être un bon ami Facebook. Comme dans la vraie vie, il ne faut pas tout le temps parler au «je», avance Mme Blanc. «Il faut faire des commentaires sur des photos, valoriser les autres et parler de soi une fois de temps en temps», interagir quoi!

Si Facebook continue de croître de la sorte, il deviendra un sérieux compétiteur pour Google, prédisent plusieurs. Parce qu'il ne donne pas accès au même contenu, justement, soutient Michelle Blanc. «Pour avoir un plombier, on cherche sur Google. Mais on aimerait encore mieux avoir un plombier suggéré par nos amis!»

B.J. Fogg, professeur de psychologie à l'Université Stanford en Californie, donne un cours sur la psychologie de Facebook. Pour lui, c'est absurde de se demander si Facebook n'est qu'un engouement passager. «Peut-être que Facebook n'existera plus dans 10 ans, mais ses fonctions vont perdurer. C'est comme après avoir connu l'électricité. Même si la compagnie d'électricité cesse d'exister, on ne voudra jamais arrêter de l'utiliser!» illustre-t-il. Pour lui, Facebook, c'est une autre façon de se «connecter», comme le téléphone cellulaire.

Il ne faudrait pas que Facebook essaie de suivre les nouvelles tendances, comme Twitter, car il risquerait de se dénaturer, selon Jérôme Paradis, fondateur de Paradivision, une entreprise montréalaise qui conçoit des applications Web, dont certaines pour Facebook. «À la base, ce qui fait que Facebook est pas mal unique, c'est la vraie identité des membres, ce qui fait que les liens sont plus étroits», affirme-t-il.

Plus que convaincu, M. Fogg répond ainsi aux réfractaires : «Vous n'avez pas à être sur Facebook. C'est votre choix. Mais vous n'avez pas non plus à avoir l'électricité ou un cellulaire. Vous pouvez choisir de ne pas faire partie du monde moderne : vous pouvez choisir de vivre dans la forêt sans téléphone!»


http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/retour-sur-la-decennie/200912/25/01-934146-facebook-le-visage-dune-petite-revolution-virtuelle.php
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